Formats de données géographiques

Plusieurs standards sont utiles et utilisés en pratique sur les portail de données pour publier de la données trafic :

- les standards du monde Web - SIG de l’OGC

  • WMS permet d’obtenir des cartes de données géoréférencées à partir de différents serveurs de données (en pratique, des couches visualisables à distance sur un SIG ou depuis un navigateur, pas les données elles-mêmes).
  • WFS permet, au moyen d’une URL formatée, de faire des requêtes auprès des serveurs cartographiques pour récupérer les données décrivant des objets géographiques (lignes, points, polygones…).
  • KML (au départ issu Keyhole racheté par Google, et devenu un standard international porté par l’OGC) est un format XML destiné à l’affichage de données géospatiales dans les logiciels de SIG ou sur le web.

- les standards des SIG classiques, essentiellement le format Shapefile qui est le standard de fait utilisable par tout SIG.

- les spécifications INSPIRE, mises en oeuvre progressivement dans le cadre de la directive du même nom par les gestionnaires routiers afin de publier les données décrivant leur réseau routier. La complexité du format (XML, s’appuyant notamment sur GML) les rend peu pertinentes pour une réutilisation open data par le plus grand nombre. Pour en savoir plus : le blog de Marc Léobet.

- OpenStreetMap, la carte collaborative mondiale, qui contient une description de la voirie de plus en plus riche des tronçons routiers et joue un rôle essentiel en tant que source de données ouvertes (sous licence ODbL) pour les réutilisateurs, notamment grâce au grand nombre de librairies open source et de services gratuits qui permettent de traiter ces données.

- ROUTE500 est la base de données routières de référence de l’IGN qui décrit 500 000 km de routes du réseau classé (autoroutes, nationales, départementales) et des éléments d’habillage à des échelles nationales et régionales. Elle est publiée sous licence ouverte depuis 2012.

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